Acceptation: l’histoire d’une vie.
Ma première pensée fût : Quand exactement commence-t-on à aspirer à l’acceptation ?
Alors, par où commencer ? Vous allez rire, mais je me suis laissé allé à commencer comme un psy que je ne suis pas…
Est-ce au moment de la naissance ? (vous voyez le côté psy…bon c’est une image, un peu d’humour ne fait pas de mal)
Lorsque nous quittons l’enveloppe douillette que nous avons connue jusque là, premier changement radical dans l’existence et sur lequel le nouveau né n’a pas le choix. Être un bébé, c’est déjà avoir besoin d’être accepté et de voir nos parents sourire quand on leur fait plaisir. S’il n’est pas encore en mesure de parler, les sentiments sont là, le corps et l’esprit enregistrent nos moindres maux et ce que le bébé vit fera déjà partie de son bagage émotionnel.
Est-ce au moment où nous commençons à être mis au défi à l’école ou dans le sport ? Endroit où nous découvrons découvrons la pression du jugement d’autrui qui nous empêche trop souvent d’être simplement nous-mêmes ?
La « pression des pairs », c’est une question difficile, les enfants qui commencent l’école en souffrent le plus, leurs émotions sont très sensibles. Les craintes qu’ils ont éprouvées l’année précédente sont évidentes et ils doivent faire face à toute une série de réalités. S’intégrer et être accepté par leurs pairs est plus de la moitié de la bataille. C’est pourquoi il est très important pour les parents de garder un dialogue ouvert avec les enfants, ils doivent impérativement avoir quelqu’un a qui ils peuvent parler de tout, de leurs craintes comme de leurs émotions et avoir un réel soutiens en sachant qu’ils ne seront pas jugés pour cela.
Est-ce lorsque nous commençons un nouvel emploi ? Nous devons nous intégrer pour pouvoir nous détendre et nous appliquer à 100 % à notre travail, faire ses preuves et se faire accepter tel que l’on est sans se transformer pour correspondre au « moule » de l’entreprise peut être tout un défi ! Il y a là aussi un certain degré d’acceptation.
Est-ce lorsque nous tombons amoureux ou devenons un nouveau membre d’une famille ?
Lorsque nous tombons amoureux, notre être tout entier veut se sentir accepté par notre partenaire, parfois nous changeons pour cela et c’est un tort car notre partenaire nous a choisi pour ce que nous sommes, pas pour ce que nous voudrions paraitre être à ces côtés. C’est à ce moment aussi un peu sortir de sa « zone de confort », on choisis ses amis, ses amours, jamais sa famille.
Devenir un nouveau membre d’une famille, que ce soit par mariage ou par adoption, créera un besoin d’être nourri comme un membre à part entière et donc de se faire accepter, mais encore une fois, pour la personne que vous êtes, ne changez jamais pour les autres.
Comme lors d’un déménagement dans une nouvelle ville ou un nouveau pays, parfois ce n’est pas par choix personnel mais plus par facilité, l’acceptation peut prendre du temps et l’adaptation à ce nouveau milieu de vie, si l’on passe par exemple de la campagne à la ville ou inversément, peut en prendre beaucoup plus.
Est-ce lorsque nous rencontrons la douleur d’une séparation ou de la perte d’un être cher ?
C’est peut-être au même moment que nous ressentons pour la première fois la douleur de la non-acceptation.
La douleur de ne pas être accepté pour la première fois est aussi dure qu’un couteau. Elle nous blesse à vie, créant une cicatrice qui nous accompagne pour toujours.
Au fond je crois que c’est tout cela à la fois : un défi permanent tout au long de la vie.
Tous ces soucis, besoins et désirs sont en nous tous qui vivons et respirons. Certains d’entre nous ressentent moins que d’autres la faim d’être acceptés. Certains d’entre nous ne peuvent pas vivre sans être acceptés, nous devenons obsédés par nos pensées, essayant de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour nous intégrer.
Lisez-vous les mots « estime de soi » entre les lignes dans tout ce que j’ai écrit ici aujourd’hui ?
Oui, et c’est le cas dans chaque phrase !
Le besoin d’acceptation affecte d’une certaine manière notre estime de soi, qui à son tour affecte notre stabilité émotionnelle, d’où la jalousie, l’inquiétude et l’anxiété…
Si vous connaissez le sentiment de non-acceptation ou de faible estime de soi, alors vous savez à quel point vous êtes sujet à l’inquiétude qui les suit et combien de votre vie est emprisonnée par cet autre état d’esprit.
Le manque d’estime de soi et la non-acceptation sont exactement cela, « un autre état d’esprit » et on peut réellement les sentir en conflit au fond de soi. C’est un peu le scénario de l’ange et du petit diable, de la recherche de l’équilibre entre le bien et le mal.
Ce n’est pas amusant pour la personne qui est emprisonnée dans ce scénario, car non seulement elle doit équilibrer les deux états d’esprits, mais elle ressent aussi la culpabilité lorsqu’elle voit ce que le résultat de la bataille dans sa tête fait du mal aux gens qui l’entourent et c’est une douleur supplémentaire pour la personne torturée déjà solitaire.
Donc, si quelqu’un connaît une personne qui souffre de non-acceptation ou d’une faible estime de soi, il faut l’aider, essayer d’avoir plus de patience et de compréhension. Si le simple fait de dire « arrêtes ça » ou « n’y penses pas » pouvait l’aider, cette personne n’en serait pas là !
Nous avons tous besoin de soutien et d’acceptation pour nous sortir de nos mauvais pas.
Donner des coups de pied à quelqu’un quand il est au plus bas ne l’aide jamais à se relever.
Je continuerai toujours à faire ce que je peux par le biais de mon site web et de mon blog pour aider les gens à comprendre ce qu’est une faible estime de soi et à quel point c’est intense et sérieux. Cela fait également partie du Programme Alpha.
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